Que les rêves

C’est bon d’entendre à nouveau ta voix,
Après tant d’années de silence.
On a pas suivi la même voie,
Mais tout ça n’a pas d’importance.
On avait presque les mêmes névroses
Et on portait les mêmes fringues.
On riait surtout des mêmes choses
Et voilà ce qui nous distingue.


REFRAIN :
Rejoins-moi ce soir où tu sais
Mais n’emporte que les rêves
Qu’on a fait quand on avait quinze ans,
Souviens-toi comme ils étaient grands.
Rejoins-moi ce soir car tu sais
Rien n’a pu calmer ma fièvre,
J’ai encore besoin de ta main sur mon front
Pour que le jour se lève.


J’ai longtemps marché incognito,
J’ai souvent couru sous la pluie.
Ton visage a disparu bientôt,
Mais je te savais dans la nuit.
Et j’ai lutté de toutes mes forces
Pour être là au rendez-vous.
Pour qu’il n’y ait jamais de divorce,
Ni en moi-même, ni entre nous.


REFRAIN


Je t’aimais, Je t’aimais, Je t’aimais, Je t’aimais,
Je t’aimais tant !
Je t’aimais, Je t’aimais, Je t’aimais, Je t’aimais,
Je t’aimais tant…


Un jour, une rue, dans un Paris perdu,
Je sais qu’on se retrouvera.
Un soir où la vie t’aura mise à nue,
Un beau matin mais d’ici là,
Quand tes journées seront interminables
Entre les doutes et les regrets,
Avec les tiens, seule, dehors ou à table,
Ferme les yeux et en secret


REFRAIN


Je t’aimais, Je t’aimais, Je t’aimais, Je t’aimais,
Je t’aimais tant,
Je t’aimais, Je t’aimais, Je t’aimais, Je t’aimais,
Je t’aimais tant.

 

Fabrice Beauvoir